A l'aide! Je suis enfermé dans mon propre bunker
Est-ce que vous vous sentez parfois comme « emprisonné(e) » en vous-même ?
Avez-vous parfois l'impression de vouloir avancer mais quelque chose vous en empêche ?
Et cette chose ? Qu'est-ce que c'est ?
Edith Eger a écrit deux livres sur sa vie dans le camp de concentration, sa vie après et les leçons qu'elle a apprises tout au long de sa vie et de ses traumatismes. Elle a maintenant plus de 90 ans. C'est une femme sage et ses livres sont intéressants. Elle raconte qu'elle se sentait plus enfermée dans sa propre honte, ses propres secrets, souvenirs et expériences après la libération que pendant sa période dans l'enfer du camp de concentration.
Il est frappant de constater que les sentiments peuvent être très forts et personnels. Et même si le camp de concentration est pire que le sentiment d'être enfermé, les deux situations impliquent une même impuissance.
À Auschwitz, l'espoir l'a maintenue debout. Cette confiance, cet espoir, c’est une croyance. A l’inverse dans les années qui ont suivi la guerre, la honte et les croyances limitantes l'ont maintenue enfermée dans un bunker.
Reconnaissez-vous le sentiment d'être enfermé dans votre situation, dans votre corps, dans vos propres pensées ?
Avez-vous déjà éprouvé le désir de faire quelque chose mais d’avoir été empêché, pour ainsi dire ?
Peut-être est-ce également le moment pour vous de regarder vos croyances sous-jacentes. Dans ce blog, je vous explique comment faire.
Vous êtes enfermé(e) dans votre propre bunker : vos croyances
Nous connaissons tous ce sentiment.
Vous êtes en réunion et vous souhaitez apporter une contribution spontanée ? Mais vous êtes bloqué.
- Vous êtes dans un magasin et vous voulez acheter une robe rouge éclatante ? Mais vous pensez que vous attirerez trop l'attention et vous la laissez de côté.
- Vous êtes seul à prendre un verre et vous voulez vous joindre à un groupe ? Mais vous regardez autour de vous et partez parce que vous n'avez pas osé parler à personne.
- Vous savez que vous pouvez peindre, mais lorsque le centre culturel local vous demande de participer à une exposition, vous n'osez pas vous montrer. Vous refusez poliment.
- Votre amie vous invite pour un week-end dans sa belle maison de campagne et vous dites que ça ne convient pas.
- Vous voulez plus d'interaction, vous voulez être plus vous-même, vous voulez montrer votre valeur ajoutée, vous voulez profiter davantage de la vie, vous voulez, vous voulez, vous voulez ... mais vous ne le faites pas. Vous abandonnez.
- Vous vous sentez enfermé dans votre propre bulle. Vous restez sur la touche et vous faites même en sorte que les gens ne vous demandent plus rien.
Tout ce que vous imaginez pour éviter de faire quelque chose, pour éviter de sortir de votre bulle, peut être justifié rationnellement : vous deviez vous occuper de vos enfants ce week-end-là, ça ne convenait pas si bien, vous ne connaissiez personne là-bas, vous vous sentiez un peu inférieur, blablablabla….
Était-ce la vraie raison ?
En y réfléchissant, vous savez que vous inventez des excuses. Vous vous arrêtez vous-même. Vous construisez un mur autour de vous pour éviter de faire quelque chose.
Les autres osent bien le faire, mais vous n'osez pas parce qu'il y a de la résistance. Et cette résistance, ce sont vos croyances limitantes.
Arrêtez de vous raconter des histoires !
Vous voulez depuis si longtemps découvrir un cercle d'amis partageant vos intérêts. Vous avez déjà pensé à suivre un cours pour rencontrer de nouvelles personnes,
mais
- vous n'avez pas le temps,
- ça ne convient pas,
- vos enfants sont encore à la maison
- votre compagnon s'entraîne si souvent pour son équipe de football.
Que diriez-vous à quelqu'un qui vient constamment avec de telles excuses ? Arrête de te raconter des histoires !
Mais vous ? Vous, vous continuez à vous trouver des excuses et finalement, ces excuses font que vous restez dans votre (soi-disant) zone de confort et ne faites pas ce que vous pourriez faire pour vous rendre heureux, pour avoir un sentiment de bien-être et de fierté.
Il est toujours bon d'avoir une certaine zone de confort, mais cela vous limite si vous ne faites pas ce que vous voulez faire. Agrandir votre zone de confort, c'est grandir, évoluer, c'est ce que chaque être humain en bonne santé devrait faire.
Vivre, c'est grandir.
Les excuses révèlent des croyances limitantes
Ces excuses, ces pensées qui vous bloquent, sont des croyances limitantes. Vos croyances inconscientes vous limitent, vous retiennent là où vous êtes.
Cependant des croyances comme
- j'ose sauter dans l'inconnu,
- je suis capable de lâcher prise
vous aident à grandir.
- Peut-être pensez-vous parfois que les autres ne vous accepteront pas si vous repoussez vos limites.
- Peut-être pensez-vous aux réactions négatives qui pourraient ne même pas se produire.
Bien sûr, tout cela est possible. Mais ce sont aussi surtout des croyances auxquelles votre inconscient s’accroche et qui vous limitent.
Démonstration !
Si votre cerveau conscient et votre inconscient n'ont pas la même opinion, vous ressentirez du stress. Supposons que, lorsque vous étiez enfant, on vous a inculqué la croyance selon laquelle vous deviez donner la priorité à la famille sur votre propre intérêt. Eh bien, maintenant que vous voulez suivre des cours de yoga deux fois par semaine, cela crée du stress en vous. Vous voulez aller au cours de yoga, mais votre croyance inconsciente "la famille d'abord, puis la détente" vous retient.
Vous voulez briller dans des couleurs vives, mais quelque part dans votre inconscient, il y a la croyance que vous ne devriez pas être trop visible parce que cela ne se fait pas, cela attire la jalousie…. C’est votre « ex » qui vous l'a répété, ou peut-être votre grand-père il y a très longtemps, mais vous y croyez toujours. Et dans votre inconscient, vous y croyez toujours. Même aujourd’hui devenue adulte ou alors que l'amour pour cet « ex » est depuis longtemps passé, vous vous sentez toujours aussi dépendant qu’à l'époque, et c'est ainsi que vous avez commencé à intégrer qu'il valait mieux ne pas briller.
Ces croyances
- Le bonheur de ma famille passe avant mon propre bonheur.
- Je ne peux pas me montrer tel que je suis.
vous empêchent de faire ce que vous voudriez réellement faire. Plus vous étiez jeune lorsque vous avez adopté cette croyance, plus il est difficile de l'ignorer, de la changer... Quelque part à l'intérieur, vous êtes encore l'enfant conditionné. Vous agissez automatiquement. Votre inconscient l'emporte et vous continuez à vous battre.
Le cerveau est un ordinateur, vous pouvez le reprogrammer
Autrefois, quand vous avez adopté ces croyances en vous comme enfant, vous ne pouviez pas vous en passer. Vous aviez besoin de vos parents. Vous pensiez que votre « ex » était l'homme idéal et vous étiez prêt(e) à tout pour lui. Vous le croyiez. Votre inconscient réagit toujours comme l'enfant ou la personne que vous étiez alors. En reprogrammant votre cerveau, vous pouvez agir et réagir dans votre vie en tant qu'adultes que vous êtes maintenant. Il est nécessaire de reprogrammer votre cerveau jusqu'à ce que vous vous appropriiez les croyances suivantes :
- Je peux partager mon opinion,
- Je suis précieux(se),
- Je peux me montrer tel(le) que je suis,
- Je peux inspirer les autres,
- Je peux penser à moi-même.
En inculquant vos propres croyances, vous pouvez devenir la personne que vous voulez être, sans stress.
Savoir ne suffit pas !!
Le simple fait de savoir que vous pouvez changer vos croyances ne suffit pas, car votre inconscient est puissant et n'aime pas changer.
Même si vous lisez tous nos blogs, et lisez en plus 10 livres sur la modification des croyances, le simple fait de savoir que vous pouvez changer vos croyances ne les changera pas. Notre inconscient est programmé, c’est comme gravé dans la roche. Tant qu'il y a un conflit entre le cerveau conscient et inconscient, cela vous coûte de l'énergie. Une énergie que vous pouvez consacrer à des expériences incroyables et qui peut vous aider à vivre une vie heureuse et à réaliser vos rêves.
Tant que vous ne vous attaquez pas directement à vos croyances, vous adopterez le même comportement. Et se reprogrammer peut parfois être facile, parfois plus intense.
Pour savoir à quel point cela peut être intense, vous pouvez lire dans le blog consacré à la résistance au changement.